(Né en 1971 ; vit à Anglet)
Engagé dans un combat de bricoleur face au futur pathétique qui se profile, Laurent  Terras fait usage d’une certaine ironie pour parler de notre époque. Volontairement décroissant, il pose des sculptures qui agissent comme un choc poétique ô combien perturbateur.

TECHNO-FOSSILES
Des bidons d’huile et des bonbonnes de gaz sont enfouis dans le sol, comme des vestiges laissés aux générations futures. Ils suggèrent la finitude d’un monde qui pille les ressources de la planète. Ces sculptures en céramique inventent des formes à la fois proches du réel et anachroniques, comme si c’était à nous d’y croire ou non.

CANOPÉE
Les vagues ont fini par arriver, submergeant la forêt et l’ancienne dune. Elles laissent derrière elles ces curieux objets en suspension. Ce ne sont certainement pas des poissons volants, mais plutôt des simulacres de produits industriels. Façonnés artisanalement, évoquant de grands tubes de peinture, ces objets sont là comme pour peindre un monde nouveau.