CUSTOMISED VANITY THING, résine, bois, peinture, acier et aluminium chromé, pignes de pins, 2010-2022.
Courtesy Galerie La mauvaise réputation, Bordeaux.
Ces casques customisés, à la fois populaires et précieux, sont comme un révélateur de nos désirs d’évasions, sur les routes, vêtus de cuir, vers le lointain. Autant de souvenirs ici réunis, comme des ex-votos, d’où émergent des pampilles décoratives, des pignes engluées de noir. Ça brille, c’est sombre aussi, c’est libre et enchainé à la fois. Une forme d’adoration sacrée d’une liberté fantasmée.
SANS TITRE, chaussures usagées, 2022
Ah ce fétichisme pour les objets ! L’artiste, fan de skate et de surf, ne jure que par les chaussures Vans qu’il accumule depuis sa jeunesse. Ici, il en réunit plusieurs qui ont vécu, ont éprouvé le bitume. Dans le monde entier, on retrouve des baskets ainsi suspendus à des câbles, signes mystérieux de ralliements, folklore étrange. Ici dans la forêt, culture populaire se mélange avec la nature, dans un geste sacrilège pour certains, humoristique pour d’autres.
LOGO, néon pyrex et plexiglass, 2022
Le A de Anarchie. Ce logo, créé en 1964, largement diffusé après 1968, maintes fois repris, est ici détourné comme un emblème publicitaire, comme un signe gravé sur un tronc. Où en est la contre culture aujourd’hui ? Comme l’écologie, n’est-ce qu’un slogan, qu’un faire valoir commercial ? Alors non, n’oublions pas la révolte, la lumière dans la nuit, le A comme le début d’une nouvelle histoire, que ce soit le A de Arbre, le A de Avenir ou le A de l’Amour.